Le passeport algérien parmi les 14 passeports les moins forts dans le monde

Redaction

La liberté de circulation est une des libertés fondamentales pour tout être humain. Elle est énoncée dans la déclaration universelle des droits de l’Homme « Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. » Pourtant, au classement mondial des passeports les plus « forts » l’Algérie est classée seulement 66e sur 80, loin derrière les pays occidentaux, mais aussi les pays africains tels que la Guinée, le Rwanda ou l’Ouganda.

Pour grandir, il faut partir. Avoir la liberté de sortir de son pays pour explorer et s’ouvrir au monde, aux autres cultures et s’enrichir d’ailleurs devrait être une liberté offerte à toute personne. Pourtant, en 2015, le monde est totalement inégalitaire sur cette question.

Les États-Unis sont classés au premier rang des passeports les « plus forts », juste devant le Royaume Unis et la France. Un Américain possède la liberté de bouger dans 147 pays.

uk-214x300us-205x300fr-212x300

Le passeport algérien ne donne accès, quant à lui, qu’à 51 pays. Tout en bas de ce classement figurent les îles Salomon, la Birmanie, le Soudan du Sud, et la Palestine, dont les passeports ne permettent à leurs population de se rendre, théoriquement, que dans 28 pays.

Cette privation de liberté de circulation est l’une des raisons qui poussent certains migrants à payer le prix de leur vie pour quitter leur pays. Empêcher quelqu’un de voyager là où il le souhaite fait naître fantasmes et frustrations. S’il était permis aux gens de partir et de revenir à leur gré, ces derniers n’auraient certainement pas envie de quitter définitivement leurs pays. Malheureusement, la population algérienne fait partie des nombreuses populations privées de la richesse qu’offre la découverte du monde.