Le tableau noir des familles de disparus

Redaction

Le Collectif des familles de disparus en Algérie ne croit ni aux « réformes démocratiques » ni au respect des droits de l’Homme en Algérie. C’est le constat qu’a dressé le CFDA lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée jeudi à Paris. 

Dans le communiqué publié à l’issue de la conférence consacrée à un rapport annuel sur la situation des Droits de l’Homme en Algérie, le CFDA estime que « les  Algériennes  et  Algériens  qui  revendiquent  le  respect  de  leurs  droits  aussi  bien  civils  et  politiques, qu’économiques, sociaux et culturels font l’objet de discriminations, d’arrestations arbitraires, de détentions extra-judiciaires,  de  harcèlement judicaire,  voire  parfois  de torture ».

Le Collectif des familles de disparus en Algérie estime par ailleurs que les réformes de 2012 « (…) présentée (s)  comme  une  avancée démocratique n’(ont) conduit en réalité qu’à l’adoption de nouvelles lois régressives relatives aux partis politiques, à l’information et aux associations ». Le CFDA suggère au gouvernement algérien de « cesser  toute  violation  des  libertés  individuelles  et  collectives,  et  notamment  de  mettre  fin  au harcèlement des défenseurs des droits ».

Présidé par Nassira Dutour, le Collectif des familles de disparus en Algérie a son siège à Paris, en France. Le rapport complet sur les droits de l’Homme en Algérie sortira lundi prochain.

Essaïd Wakli

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