Les cités universitaires algériennes, lieux de tous les dangers ?

Redaction

Les étudiants algériens se plaignent des violences au sein de leurs cités universitaires. Dans plusieurs villes du pays, les hébergements estudiantins recensent de nombreuses agressions, et débordements, qui rendent le quotidien des résidents insupportable.

La presse nationale ne cesse de relater les nombreux faits de violences dans les résidences universitaires. La cité de Sidi Ali Lebhar, a été récemment le théâtre d’affrontements entre les étudiants et les habitants du quartier. Ces derniers ne supportaient pas le « comportement indécent » de ces résidents, explique pour le quotidien les Débats. Ils ont alors attaqué les étudiants. «Durant trois jours, la résidence s’est transformée en un véritable champ de bataille. Munis de bâtons, de bouteilles vides et de toutes sortes de projectiles, les habitants ont franchi le mur de l’enceinte et se sont attaqués aux étudiants», a expliqué un étudiant à ce journal.

La cité Belgaid d’Oran est sans doute la résidence qui a rencontré le plus de troubles. Régulièrement les étudiants de cette cité sont confrontés à des violences. En mai dernier, plusieurs hommes s’étaient introduits dans la résidence de filles pour les agresser sexuellement. Ce fait divers avait choqué et traumatisé les étudiants. Plus récemment, la même cité a connu des affrontements, suite à une grève d’étudiants qui a dégénéré.  Outre des attaques physiques entre étudiants, des voitures avaient été incendiées, des projectiles jetés, blessant de nombreuses personnes, a-t-on précisé. La situation inquiète vivement les étudiants qui expliquent : “Nous sommes la proie des voyous qui nous attaquent à l’intérieur même de la résidence universitaire. Parfois, nous sommes apostrophés à l’extérieur de l’enceinte universitaire par des bandes de jeunes voyous qui nous menacent de leurs armes blanches.”

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