Les pitbulls, ce nouveau danger qui menace les enfants algériens

Redaction

Une fillette de 12 ans a failli perdre sa jambe, cette semaine à Bab El Oued, après une attaque d’un chien Pitbull. La victime est toujours hospitalisée et son état est jugée grave.

L’information, qui avait fait le tour de tous le quartier algérois, notamment après que la radio El Bahdja l’est répercutée, a plongé les habitants dans l’émoi. Apparemment, le chien, qui n’avait pas de muselière, a réussi à se détacher de son maître  Quoique les circonstances exactes de l’accident ne soient pas connues, il n’en demeure pas moins que de plus en plus de «truands» se baladent dans la rue avec ce genre de chien, pourtant, très dangereux.

Si porter une arme blanche relève du pénal, circuler avec un «pitbull» est tout à fait légal. Donc, beaucoup de dealers transforment ces chiens en arme qu’ils utilisent pour commettre leurs forfaits. La présence de «pitbulls» et quelques autres races de chiens tout aussi dangereux a été signalée lors de bagarres entre gangs ou dans des cas d’agression. Et la loi n’interdit à qui que se soit de posséder ou de circuler dans la rue avec ce genre de chiens.

Pourtant, à l’étranger, beaucoup de pays ont légiférés là-dessus en limitant ou interdisant carrément la possession de ce genre de chiens. Si dans certains pays, comme l’Allemagne ou les USA, la législation varie selon les régions – les Etats pour l’Amérique et les Lander pour l’Allemagne – dans d’autres l’on se dirige tous droit vers l’interdiction totale de leur possession. En France, par exemple, une loi, promulguée en 1999, en interdit l’acquisition ou la cession, même à titre gratuit, de tous les types de chiens dangereux, alors que ceux qui ont déjà des chiens dans le genre sont obligés de les stériliser. Les contrevenants aux dispositions de cette loi risque six mois d’emprisonnements et une amende pouvant aller jusqu’à 15 000 euros (plus de 150 millions de centimes en monnaie algérienne).

En Algérie, posséder ce type de chiens n’est pas encore un problème pour les responsables. Pourtant, plusieurs «accidents» ont déjà eu lieu. Jusqu’à quand des truands continueront à circuler dans la rue avec ces «armes» ?

Elyas Nour

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