« Nous avons posé un problème de fond. Nous avons demandé, depuis juin, une nouvelle grille des salaires et une nomenclature des postes. En vain », a déclaré Omar Bourbaba, secrétaire général de la section syndicale, contacté par téléphone.
Selon le syndicaliste, les travailleurs ont épuisé tous les recours légaux. En vain. « Nous avons la promesse de signer une convention, mais depuis, rien du tout », explique encore notre interlocuteur. Les représentants de la sections syndicale, formellement soutenue par les journalistes (qui dépendent d’un autre syndicat) ont déposé un préavis de grève qui expire aujourd’hui.
« Nous allons entamer une grève de 8 jours à partir de demain », explique Omar Bourbaba. Ce dernier déplore que l’inspection de Travail ait « outrepassé ses prérogatives ». Cette administration a « jugé illégale » la grève. Pourtant, estime notre interlocuteur, « seule la justice peut trancher ce genre de questions», a-t-il estimé.
La direction de Liberté, propriété du groupe Cevital, était injoignable.
Essaïd Wakli