Des travailleurs du secteur de l’Education, notamment ceux affiliés au syndicat autonome l’’UNPEF, ont organisé mardi matin un sit-in devant le siège du ministère de l’Education nationale à Alger. Selon l’APS, les travailleurs affiliés à l’Union nationale des professionnels de l’Education et de la Formation (l’UNPEF) ont protesté contre la nouvelle classification adoptée par leur tutelle qui a engendré, d’après eux, des « injustices » parmi le personnel du secteur de l’éducation. Il faut, réclament ces travailleurs, que cette classification prenne en charge « un seul critère dans la promotion du personnel, à savoir celui de l’expérience professionnelle ».
Ainsi, un directeur d’école ou un proviseur, au titre de cette classification, «se retrouve à la même catégorie qu’un enseignant nouvellement recruté». Cette nouvelle réorganisation des postes a engendré, selon eux, une « injustice » notamment vis-à-vis des responsables de structures éducatives à l’image des intendants et les censeurs. D’autre part, les grévistes ont déploré, au vu de cette nouvelle classification, la disparition de certains postes, comme ceux liés à la maintenance, communément appelés «sous-postes». Ils ont insisté, par ailleurs, sur la valorisation des métiers liés à l’enseignement en général. Enfin, le ministre de l’Education nationale, Abdellatif Baba-Ahmed a indiqué, mardi à Adrar, que la question de la prime dans les régions du Sud est «devenue une affaire personnelle» pour le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. C’est dire qu’elle sera prochainement traitée pour répondre à l’une des principales enseignants algériens.
E. W.