Les volleyeuses algériennes/ Un exemple de résistance

Redaction

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Elles sont émancipées, jeunes et victorieuses. Les volleyeuses de l’équipe nationale se sont brillamment qualifiées à la phase finale de la coupe du monde de la discipline.

Une belle récompense pour des filles qui n’ont pas choisi la facilité de s’aligner sur ceux qui veulent créer un modèle de « femme algérienne ». Une femme qui ne peut être, selon l’idéologie salafiste qui ronge la société algérienne, que soumise et, surtout, confinée chez elle. Cette maladie du voile a même gagné beaucoup d’équipes sportives féminines. On en voit sur les terrains de foot, de hand et même de natation. Mais pas chez les volleyeuses.

Ces sportives, bien algériennes, ont joué une compétition internationale, à savoir la coupe d’Afrique des Nations. Coachées par un entraîneur italien, les « Vertes » démontrent chaque jour d’avantage que ne pas mettre le hidjab ne signifie pas que les femmes ne défendent pas leur pays. « L’habit ne fait pas le Moine », dit l’adage et les camardes de Oukazi le confirment chaque jour.

Il est évident que la situation ne plaît pas aux adeptes de Hamadache and co. Mais les filles de l’équipe algérienne de volley balle donnent là un exemple de résistance à l’intégrisme. Les Algériens qui ont gagné contre l’intégrisme par les armes doivent désormais combattre un nouveau terrorisme. Mais ce terrorisme ne s’exprime pas par les armes, mais par les mots et des pratiques.

Essaïd Wakli

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