L’Université de Tizi-Ouzou toujours en grève après l’agression d’un étudiant

Redaction

Cette fois-ci c’est l’agression de trop pour les étudiants de l’université de Tizi-Ouzou qui ont décidé de faire grève après une énième agression de l’un de leurs camarades dans l’enceinte de l’université.

L’université dans son ensemble a entrepris une grève de trois jours pour protester contre la terrible agression dont a été victime cet étudiant de l’Université de Tizi-Ouzou. ll a été violemment agressé par un groupe d’inconnus, qui lui ont volé ses biens, et l’ont écorché à coups de couteau. Le plus terrible, est que la scène s’est déroulée sous les yeux d’autres étudiants, incapables d’intervenir, car paralysés par la peur.

Les étudiants de Tizi-Ouzou, mais également ceux de toute l’Algérie, dénoncent une insécurité constante au sein de leurs établissements. Ces cas de violences sont malheureusement devenus monnaie courante, malgré les appels à l’aide lancés aux administrations universitaires. Depuis deux jours, les étudiants de l’université Mouloud Mammeri campent et protestent pour qu’une action soit enfin entreprise pour assurer la sécurité de l’établissement. Les cours sont pour le moment à l’arrêt, ils reprendront certainement dimanche.

Le quotidien l’Expression rappelle que les étudiants de la faculté de droit de l’Université de Tizi Ouzou avaient récemment tenté d’interpeller les autorités locales, en organisant notamment une marche en direction de la wilaya pour dénoncer l’insécurité qui règne dans les campus. Cette indignation faisait suite à l’agression d’un étudiant au poignard par des inconnus qui ont fait irruption dans le campus. L’an dernier également, trois étudiants avaient été agressés à l’arme blanche. Des centaines d’étudiants de la cité universitaire étaient sortis dans la rue pour dénoncer le manque de sécurité.

Outre Tizi-Ouzou, plusieurs universités ont vécu le même scénario. La fin de l’année 2012 a vu les cas de violences se multiplier, Bouzaréah, Oran, Alger… aucun établissement ne semble y échapper.

Quitter la version mobile