Les efforts soutenus des différents acteurs de la lutte contre les violences faites aux femmes seront désormais récompensés. L’Algérie vient d’instituer le « Prix national de lutte contre les violences faites aux femmes », une récompense qui sera discernée, chaque année, le 25 novembre, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
Les efforts des associations et des personnes engagées dans le domaine de la lutte contre les violences faites aux femmes seront récompensés par prix. L’annonce a été faite le 6 avril dernier par Mounia Meslem, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la condition de la femme. Elle a précisé que la première édition du prix sera placée sous le thème « La violence du point de vue religieux ». La remise des prix sera programmée, le 25 novembre de chaque année, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
Le prix est ouvert à toutes les œuvres scientifiques, sociales et culturelles réalisées dans le domaine de la lutte contre les violences faites aux femmes, a précisé Mounia Meslem à l’APS. C’est donc la commission du prix, dont l’installation a été présidée par la ministre, qui s’occupera de la sélection des œuvres qui concourront à ce prix.
Rappelons que « l’Algérie s’est engagée en 2013, à respecter les 16 recommandations de l’ONU relatives à la consécration du principe d’égalité homme/femme ». Mme Meslem a souligné que cette louable initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement de la stratégie nationale de lutte contre toutes les formes de violences à l’encontre des femmes, tant au niveau de la sphère familiale qu’au niveau de la rue et de la vie professionnelle.
Par ailleurs, la responsable du département de la Solidarité a insisté sur l’importance d’impliquer «toutes les composantes de la société à cette entreprise en vue de consolider les mécanismes mis en place par le gouvernement dans ce sens ».
Mettant l’accent sur les efforts consentis par le gouvernement algérien dans le cadre de la lutte contre la violence faite aux femmes, la ministre a cité les différents centres d’accueil chargés de venir en aide aux femmes en détresse, le développement de la formation spécialisée visant le renforcement de l’insertion professionnelle de la femme et la création du Fond national de pension alimentaire au profit des femmes ayant la garde de leurs enfants.
Nourhane S.