Religion/ Mohamed Aissa: « Notre problème n’est pas la chrétienté mais le prosélytisme »

Redaction

D’après le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, « des officines étrangères » veulent constituer des « minorités religieuses » aux frontières du pays dans le but de « soustraire à l’Algérie une partie de son autorité », a-t-il accusé, mercredi, lors du forum du quotidien Liberté. 

« Notre problème n’est pas la chrétienté mais le prosélytisme diligenté par des officines qui siègent à l’étranger et ayant des relais en Algérie », a-t-il encore expliqué sans donner la moindre indication concernant l’identité de ces réseaux de prosélytisme.

Le ministre des Affaires religieuses a, par ailleurs, défendu avec ferveur le projet de la Grande Mosquée d’Alger. Selon Mohamed Aïssa, elle « ne servira pas à l’embellissement de la capitale ou du Front de mer, mais à sécuriser la vie intellectuelle et confessionnelle des Algériens », a-t-il indiqué. « Nous ne voulons plus avoir deux niveaux d’islamité, ni un niveau d’Islam officiel et un niveau d’Islam d’opposition et de résistance, c’est pourquoi nous avons besoin de cette grande mosquée parce qu’elle est emblématique et symbolique », se justifie enfin le ministre des Affaires Religieuses.

Nourhane S.