Montréal. Scandale sexuel à Air Algérie /La justice canadienne se montre clémente

Redaction

L’ancien directeur d’Air Algérie à Montréal, Abdelaziz Laouar, 61 ans, s’en est bien sorti face à la justice canadienne qui vient de prononcer « une absolution inconditionnelle » dans l’affaire où il était accusé d’agressions sexuelles contre une employée âgée de 39 ans. 

Il faut savoir qu’une absolution inconditionnelle est la peine pour adultes la moins sévère qu’un contrevenant peut obtenir au Canada. Il s’agit d’un verdict de culpabilité qui est rendu, mais aucune condamnation n’est inscrite et le contrevenant n’est assujetti à aucune condition. Le contrevenant a terminé son affaire ce jour-là. Il n’a pas à revenir au tribunal ou à se présenter devant un agent de probation. 

Selon le média québécois La Presse, « le crime de celui qui était directeur général d’Air Algérie à Montréal, est d’avoir embrassé à deux reprises une employée dont il était follement tombé amoureux. Les deux incidents sont survenus à 16 mois d’intervalle, soit en mars 2009 et juillet 2010. La femme a porté plainte en octobre 2010″. Toutefois, la justice canadienne n’a pas voulu prononcer une peine sévère parce que Abdelaziz Laouar, congédié par Air Algérie après avoir cumulé 25 ans de service pour la compagnie nationale, « n’avait fait l’objet d’aucune plainte au travail, et n’avait jamais eu de problème avec la justice », explique la même source. « Il est arrivé au Canada en 2008 pour représenter Air Algérie. La relation qu’il entretenait avec la femme en question allait plus loin que celle d’employeur à employée. Ils étaient devenus de grands amis, et la relation se développait de manière «ambiguë», a noté la juge. Il n’y a pas eu de harcèlement sexuel, ni de répétition des gestes. Ceux-ci ont été ponctuels », souligne encore le compte rendu de la Presse. Enfin, d’après la même source, l’ancien directeur d’Air Algérie a fait appel de sa condamnation.

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