L’assassin de la fillette de 2 ans à Mostaganem serait une femme. Selon le site d’informations Algérie1.com, une voisine est fortement suspectée d’être derrière ce meurtre. Elle faisait partie des suspects interpellés vendredi soir quelques heures après l’enterrement de la victime. Elle habitait le même quartier que la famille de petite Nadia.
Pour le moment aucune indication n’a été fournie sur l’identité de la meurtrière ni les raisons l’ayant conduite à commettre un tel crime abominable.
La petite Nadia a été poignardée deux fois au niveau de l’épaule. Elle n’avait plus donné signe de vie depuis jeudi dernier aux environs de 14 heures à hai « Kadous El Meddah » où elle jouait à côté de la maison parentale.
Son corps sans vie a été retrouvé, vendredi matin, à proximité du domicile de ses parents. La dépouille de la victime a été inhumée vendredi à Mostaganem après avoir subi une autopsie à l’hôpital d’Oran.
Cette affaire fait à nouveau émerger la problématique de la violence contre les enfants en Algérie. On se souvient des affaires d’enfants tués, notamment à Alger et Constantine, qui avaient défrayé la chronique. A qui la faute ? Aux tueurs seuls ? Les parents qui laissent leurs enfants dehors sans surveillance ne sont-ils pas responsables ?
C’est l’exemple de cet enfant de 10 ans avait été fauché, la semaine dernière, par la voiture à Chevalley, à Alger. Selon des voisins, l’enfant avait été envoyé par sa mère acheter des friandises juste avant l’Iftar. Pourtant, traverser une telle route est un acte suicidaire même en plein jour. Cela ne dédouane bien sûr pas le chauffard –qui semble être le neveu d’une députée qui roulait avec une voiture de l’APN- mais la responsabilité des parents est également engagée.
E. W.
