Dans son livre “Le Harem et l’Occident”, la sociologue marocaine Fatema Mernissi tord le coup aux clichés largement véhiculés par les médias occidentaux sur la femme orientale.
Soumise et consentante. Tel est le fantasme qu’inspire généralement la femme orientale. Mais, pour la sociologue marocaine Fatema Mernissi, élevée dans un harem, ces clichés sont loin d’être la réalité. Dans son livre « Le Harem et l’Occident », pour le moins provocateur et iconoclaste, elle affirme sans détour que la femme musulmane est plus estimée et libre que sa voisine occidentale. « La première fois que je suis allée aux Etats-Unis, lorsque j’étais étudiante, j’ai été surprise de constater que la femme n’était pas supposée être aussi intelligente que l’homme. Je n’ai jamais ressenti cela dans un pays musulman », raconte-t-elle, dans un entretien à Psychologies Magazine. « Le fantasme de l’homme occidental, c’est une femme muette et passive intellectuellement. Le fantasme des Orientaux, c’est Shéhérazade, une femme essentiellement intellectuelle », continue-t-elle.
Lire l’intégralité de l’entretien ici