En Algérie, quand on est la femme d’un magistrat influent, on est au-dessus des lois !

Redaction

Cela s’est passé à Alger et en 2103. A Ben Aknoun, dans la banlieue d’Alger,  les citoyens ont assisté à une scène extravagante à la suite de laquelle ils compris que dans leur pays la loi ne s’applique pas à tout le monde. Les dirigeants et leurs  familles demeurent au-dessus de la loi et personne n’ose les contrarier dans ce domaine. Preuve en est, la femme d’un magistrat influent s’est permise de bloquer la circulation routière pendant près d’une heure au niveau du carrefour de la Faculté des sciences politique et de l’information (‘ITFC) à Ben Aknoun.

Cette femme « ne voulait pas reculer pour céder le passage devant un bus de l’Étusa, malgré les réclamations de dizaines, voire de centaines de citoyens bloqués dans et autour du carrefour », rapporte à cet effet le quotidien Liberté dans sa rubrique « Le Radar ». Le plus étonnant dans cette affaire est que mêmes les forces de l’ordre n’ont pas osé obliger cette femme à libérer la voie pour permettre à la circulation routière de reprendre sa fluidité. Pis encore,  « la jeune dame a menacé ses interlocuteurs de représailles de la part de son époux qui serait juge ». Un policier présent sur les lieux a  reconnu tout bonnement qu’il  ne peut pas risquer « sa place » !  « Son mari doit être quelqu’un d’important, donc, désolé, je quitte les lieux », a-t-il avoué devant des citoyens médusés et bouleversés par une tel abus de pouvoir.

En Algérie, il suffit donc d’être la femme d’un personnage influent de l’Etat pour passer outre les lois et faire déguerpir les policiers. Ces derniers bombent facilement le torse lorsqu’ils ont affaire à des citoyens ordinaires qui n’ont ni le bras long ni des proches au sommet de la hiérarchie.  Ces citoyens, bien sûr, ne font pas pas peur aux forces de l’ordre puisqu’on peut leur fait subir, sans aucune gêne, les plus profondes des injustices…

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