Mouwatin : Plus d’un millier d’Algériens préféreraient une Algérie laïque

Redaction

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Le site Mouwatin s’est intéressé à la question de la laïcité, est-ce une notion applicable à l’Algérie ? La fin de l’Islam comme religion d’état serait envisageable pour au moins un millier d’Algériens.

Sur 2158 votants du sondage Mouwatin 69% estiment que l’Algérie doit devenir un état laïc, contre 31 %. Ce qui signifie qu’environ 1500 Algériens seraient prêts à adopter la séparation de l’état et de la religion en Algérie. Alors que l’islam fait partie intégrante de la culture algérienne, beaucoup d’habitants préféreraient qu’elle soit indépendante de l’Etat et inversement. Pourquoi ?

Notre rubrique « Paroles d’Algériens » nous a permis de recueillir quelques échantillons de réponse. Des internautes ont répondu à la même question que pour Mouwatin,  » L’Algérie doit-elle devenir un état laïc? ».

Les réponses ont alors afflué : « Le seul système qui tolère la diversité est la laïcité. Les autres systèmes, notamment ceux basés sur des idéologies ou des religions transformeraient une bonne partie des citoyens en peuple malheureux ou hypocrite « , explique un contributeur. Et pour un autre, »La laïcité est le seul remède pour contrer la mascarade des intégristes et autres salafistes, qui n’ont rien, mais rien à voir avec la religion qu’elle musulmane. »

Alors que pour un commentateur, c’est une histoire déjà réglée depuis longtemps : « L’Algérie est pratiquement un pays laic. Exceptes les salafistes qui s`affublent d’atours et de barbes et qui paient des jeunes chômeurs pour manifester et se faire photographier par des chaines tv . »

La laïcité, pour ses défenseurs, semble être la meilleure solution pour assainir la société algérienne, et rendre la religion plus libre.

« Oui pour la laïcité universelle, A ma connaissance seule la laïcité garantie le respect de la déclaration universelle des droits de l’homme. Les états « théocratiques » ou « athéocratiques » sont tyranniques et discriminatoires pour le libre exercice du culte et du changement de culte « , estime un contributeur de Paroles d’Algériens.

AB

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