De plus en plus de voix s’élèvent en Algérie pour réclamer que Yennayer, le Nouvel an berbère, soit érigé en fête nationale et jour férié. Cette année, des activistes ont lancé sur Facebook une initiative pour appeler à la mobilisation et exercer des pressions sur les autorités algériennes afin que celles-ci daignent instaurer cette fête populaire en un jour férié, chômé et payé.
Profondément enraciné dans la mémoire collective, Yennayer fait partie intégrante du patrmoine immatériel algérien. Et si la composante amazighe de l’identité algérienne est plus au moins reconnue par l’Etat Algérien, le nouvel an berbère est toujours ingoré par le législateur. Aujourd’hui, de nombreux algériens réclament à ce que Yennayer, célébré depuis des siècles à travers tout le pays, soit déclaré jour férié.
Pour aboutir à cet acquis, la mobilisation a d’ores et déjà commencé sur Facebook où des activistes ont lancé un appel en faveur de la reconnaissance du 12 janvier de chaque année, Yennayer, comme une fête nationale. « Yennayer, une fête consensuelle qui en général, réunie toute la famille autour d’un repas,yennayer est le nouvel an autochtone par excellence,lié a un patrimoine milliaire son officialisation consolidera notre algerianité », estiment les iniateurs de cet appel qui demandent aux Algériens d’exprimer « cette revendication avec force notamment en s’absentant du travail le 12/janvier » prochain. « Nos actions ne peuvent apporter leurs fruits qui si un lien fort la relis au projet démocratique qui garantit la séparation du politique du religieux », arguent-ils en dernier lieu.