La Direction générale des douanes (DGD) se targue du recul considérable de la quantité des produits pyrotechniques introduite illégalement sur le territoire national. Le renforcement du contrôle en est la principale cause, affirme le directeur du service de communication et des relations publiques auprès de la DGD, M. Djamel Brika. Et pourtant, des pétards et autres feux d’artifice continuent d’être écoulés sur la voie publique en plein cœur de la capitale.
Intervenant sur les ondes de la radio nationale ce mardi, le chargé de la communication de la DGD, M. Djamel Brika, a indiqué que les services des douanes ont pu saisir plus de 250 000 unités de produits pyrotechniques en tout genre. À en croire ses propos, la quantité de pétards et autres feux d’artifice introduits sur le territoire national a considérablement diminué en 2017 comparée à celle des années précédentes.
Pour expliquer ce recule, le responsable évoque le renforcement du contrôle notamment au port d’Alger. À cet effet, il a révélé que les douanes ont récemment saisi un camion rempli de produits pyrotechniques enfouis dans un conteur en provenance de France.
L’intervenant a également indiqué que la DGD a lancé une campagne de sensibilisation en partenariat avec le ministère de la Santé pour informer les gens sur les dangers de ces produits introduits illégalement sur le territoire national. Le but étant de réduire le nombre de victimes dont les lésions sont par fois très graves.
Ça fait des décennies que les autorités communiquent sur leur lutte contre ce genre de produits dangereux. Et pourtant ils continuent d’être écoulés sur la voie publique en toute impunité. En ce moment même, des vendeurs exposent leur marchandise sur des tables remplies à rebords sur les trottoirs de la place des martyres. Le plus inquiétant, c’est que la majorité des acheteurs ne sont pas des enfants, mais des parents en général des mamans qui cèdent aux caprices de leur progéniture en lui achetant les plus gros pétards.
Interrogé par Radio chaine 3, l’un de ces vendeurs a affirmé que ces produits sont déchargés sur les quais du port d’Alger et qu’il les vend sans être inquiété par la police à moins que des instructions émanant du wali d’Alger ordonnent la saisi de ces marchandises. Répondant à la question de savoir s’il a déjà eu des problèmes avec la justice à cause de cette activité, il répondra que non !
M.M.