La qualité de vie continue de détériorer en Algérie. Preuve en est, la capitale Alger figure tout au bas du classement mondial des villes où il fait bon vivre en 2015. Un classement établi suite à une enquête très minutieuse menée par le cabinet britannique The Economist Intelligence Unit (EIU).
Pour les besoins de son classement, ce cabinet britannique, du célèbre magazine « The Economist », a enquêté sur pas moins de 140 villes à travers le monde. Le classement est basé sur une batterie de critères : niveau de corruption, taux de criminalité, climat, qualité des soins médicaux, conflits, respect des libertés individuelles, éducation, etc. Pour chacun de ces critères, la ville est notée de 0 (niveau intolérable) à 100 (parfait), nous apprend The Economist. Le classement final est établi à partir de la moyenne de toutes ces notes.
Cette année, la capitale algérienne récolte ds notes catastrophiques. Elle occupe, en effet, le 134e rang sur 140 villes dans le monde ! Alger figure, ainsi, parmi les 6 villes où il ne fait pas du tout bon vivre. La très mauvaise qualité des soins, l’éducation médiocre et la répression des libertés individuelles par les autorités politiques font de notre ville l’une des pires villes au monde.
Alger se rapproche dangereusement des villes les plus désagréables au monde comme Tripoli (136) ou Damas (140), des villes rongées par la guerre et les violences. Ce classement vient, surtout, accabler les autorités de la wilaya d’Alger qui n’ont pas cessé de se vanter de « réalisations considérables » ces dernières année en matière de développement local. Quelques nouvelles infrastructures ont été, certes, réceptionnées, mais la gestion catastrophique de parc immobilier, du mobilier urbain et de l’espace social, entre autres, accable les Algérois et les visiteurs de la capitale.