Le professeur et chercheur en géologie, Abdelkader Saâdallah, a révélé, sur les ondes de la radio de Tizi-Ouzou, la découverte d’un «trésor caché» enfoui sous le Djurdjura.
Intervenant dans le cadre du forum de Radio Tizi-Ouzou, le professeur Saâdallah a révélé qu’une réserve d’eau estimée à au moins 60 milliards de m3 serait enfouie sous la chaîne du Djurdjura. Le chiffre est basé sur une étude partielle réalisée dans la région.
«Une étude approfondie, à laquelle prendront part des étudiants des universités de Tizi-Ouzou et de Constantine, est actuellement en préparation. Cette dernière sera réalisée en partenariat avec un laboratoire chinois spécialisé», a-t-il affirmé, ajoutant que le réservoir en question constituerait «la seule et unique solution pour endiguer la problématique de l’eau dans la région».
L’exploitation de ce formidable réservoir hydrique emmagasiné sous la chaîne karstique du Djurdjura, qui s’étale du col de Chellata dans la wilaya de Béjaïa, jusqu’aux gorges de Lakhdaria à Bouira, en passant par les monts de Lalla Khédidja dans la wilaya de Tizi Ouzou, reste cependant tributaire des aides financières des pouvoirs publics et des sponsors privés. Ce qui est attendu d’eux est de soutenir financièrement les coûts de l’étude en cours ayant pour objectif d’établir une base de données sur les capacités exactes de ce réservoir. Pour ce faire, les chercheurs ont besoin d’un appareillage de fabrication chinoise d’un coût total de 13 000 dollars américains.
L’intervenant a d’ailleurs lancé un appel aux sponsors et aux autorités publiques pour soutenir ce projet, espérant que ses travaux finiront par payer avec l’installation, à terme, de petits chantiers de forage.
M.M.