De nombreux enfants algériens souffriraient de surpoids ou d’obésité. Selon une étude réalisée par l’établissement public de santé de proximité de Bouzarréah (EPSP), « 20 % des élèves scolarisés âgés entre 12 et 17 ans sont en surcharge pondérale ou une forme d’obésité ».
L’étude, qui a touché un échantillon de 2 832 élèves de différents cycles à El Biar, Ben Aknoun, Bouzarréah, Beni Messous, Dely Ibrahim et Hydra, montre que 566 élèves présentent une surcharge pondérale.
Les éléments publiés indiquent que cette tendance à l’obésité est surtout une conséquence de l’alimentation des enfants. Si, par le passé, les Algériens ne se rendaient que rarement dans des fast-foods, ce n’est plus le cas aujourd’hui. 47 % des sujets de l’étude consomment des aliments qui favorisent l’excès pondéral. Par ailleurs, 66 % des élèves consomment quotidiennement des sucreries, 63 % des pâtisseries et boissons gazeuses et 78 % des fritures trois fois par semaine.
En 2007 déjà, une étude réalisée à Constantine (Ain Smara) a montré que 14 % des enfants âgés de 8 à 10 ans présentent de signes d’obésité. Le taux est de 13,5% à Sétif. Un problème sérieux quand on sait que, dans la majorité des cas, les enfants conservent cette pathologie lorsqu’ils deviennent adultes. Or, la surcharge pondérale et l’obésité favorisent beaucoup d’autres maladies, d’où l’inquiétude des spécialistes.
Elyas Nour