Coupe du monde de la robotique : les 5 robots les plus incroyables

Redaction

Alors que s’est achevée dimanche soir la 20e Coupe du monde de football, la 18e édition de son équivalent version robots débute samedi 19 juillet, toujours au Brésil. L’occasion de faire un point sur la recherche en robotique en cinq projets phares.

1. Asimo, symbole de l’avance japonaise

Lors de sa récente visite au Japon, le président américain Barack Obama s’est trouvé quelque peu circonspect lorsqu’Asimo s’est avancé vers lui et lui a serré la main, avant d’engager la discussion. Il faut dire que la scène a de quoi surprendre, Asimo n’est pas un être humain mais bien un robot. Il est même le fer de lance de la recherche japonaise, de loin la plus développée du monde en la matière.

Confronté à l’inexorable vieillissement de sa population, le pays du Soleil levant investit massivement dans la robotique afin d’assurer la pérennité de son économie. Selon les prévisions du ministère du Commerce nippon, le marché des robots pourrait représenter plus de 20 milliards d’euros à l’horizon 2020 – 3 fois plus qu’en 2012 – Afin de présenter au monde les incroyables progrès de ce secteur, Tokyo prévoit d’organiser en 2020 des “JO de la robotique” en parallèle des vrais Jeux Olympiques.

2. Pepper, le robot qui tient compagnie

Pepper a été crée pour remplir plus ou moins les mêmes missions qu’Asimo, c’est-à-dire accompagner et aider les personnes âgées ou handicapées. Grand blanc aux yeux bleus, il est capable d’apprendre plusieurs langues, d’évaluer des situations ou encore de reconnaître des émotions. Pepper accueille déjà les clients dans les boutiques de l’opérateur téléphonique japonais Softbank. Développé par la start-up française Aldebaran, il sera commercialisé dès février 2015.

3. Des humanoïdes pour présenter le JT

L’apparence humaine des robots ne semble pas troubler les japonais, qui prévoient même de les utiliser pour présenter le journal télévisé! Ce projet a germé dans l’esprit du professeur Hiroshi Ishiguro, qui envoie désormais sa version androïde le remplacer dans des conférences à l’étranger. Là encore le Japon investit massivement : plus de 300 sociétés japonaises ont annoncé début juillet la constitution d’un vaste consortium, dans le but de créer une centaine d’humanoïdes d’ici 2020.

4. Des robots qui jouent au football

La Robocup Soccer se déroulera au Brésil du 19 au 25 juillet. Organisée tous les ans depuis 1997, cette compétition voit s’affronter plusieurs catégories de robots dans des matchs de football de 20 minutes. Équipés de nombreux capteurs, ils sont informés des décisions arbitrales en direct par ordinateur et sont censés être complètement autonomes. Le but affiché par les organisateurs est de mettre au point une équipe d’humanoïdes capables de battre des champions du monde de football humains d’ici 2050.

5. Des exosquelettes pour permettre aux personnes paralysées de remarcher

Ce ne sont pas à proprement parler des robots, mais plutôt des dispositifs qui permettent de créer des “humains améliorés”. Les exosquelettes font l’objet de nombreuses recherches depuis les années 1980. Leurs applications sont multiples, des systèmes de bras articulés pouvant par exemple permettre à des ouvriers ou des militaires de porter des charges lourdes et de se déplacer sans se fatiguer.

Mais l’enjeu des exosquelettes est également de taille dans le domaine médical, puisque grâce à de tels dispositifs des personnes paralysées des deux jambes peuvent remarcher. C’est un modèle expérimental qu’utilisait le jeune paraplégique qui a donné le coup d’envoi de la Coupe du monde en juin dernier, mais il en existe cependant des moins sophistiqués qui sont déjà commercialisés à partir de 55 000€. Un investissement coûteux, mais qui a déjà changé la vie de quelques heureux bénéficiaires.

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