Vous vous souvenez certainement du cas du jeune Adlène Rebaï Mohamed, atteint d’hémophilie depuis sa plus tendre enfance et victime d’une erreur médicale, qui a été largement médiatisé depuis mars dernier. Si Adlène a pu, grâce à la solidarité et la générosité des Algériens, se retrouver en France pour se faire opérer, il devra demain affronter son destin. Ses médecins soignants ont décidé, en effet, de l’amputer du pied pour préserver sa vie.
L’information a été relayée massivement, ce matin, sur les réseaux sociaux. Sur la page créée en guise de solidarité avec Adlène, on apprend que les médecins français qui s’occupent du cas de ce jeune algérien, qui se trouve actuellement à l’hôpital Cochin de Paris, ont pris la décision de procéder à l’amputation du pied. Selon ces praticiens, cette alternative est la seule pour sauver la vie d’Adlène pour éviter que l’infection dont il souffre ne se propage à tout son corps. C’est après mûre réflexion que les spécialistes ont pris cette décision irrévocable, mais «salutaire» dans le cas d’Adlène. L’intervention aura lieu demain vendredi.
Après l’annonce de cette triste information, les membres de la famille d’Adlène, effondrés par la nouvelle, demandent à tous les Algériens de prier pour leur fils. S’adressant au gouvernement algérien, ils souhaitent qu’Adlène puisse bénéficier d’une prothèse du pied afin de pouvoir continuer sa vie et s’adapter à son handicap.
Il est à rappeler que c’est grâce au mouvement de solidarité citoyen qu’Adlène Rebaï Mohamed, atteint depuis sa naissance d’hémophilie, a pu bénéficier de la prise en charge thérapeutique à l’étranger. Ses malheurs se sont aggravés après l’échec de son opération, première du genre en Afrique, effectuée en 2011, en présence d’Ould Abbas, ex-ministre de la Santé de l’époque.
Nourhane S.