Syndicats autonomes: Le SNAP et le SNATEG font front commun

Redaction

Le Syndicat national autonome des postiers (SNAP) et le Syndicat national autonome des travailleurs de l’électricité et du gaz (SNATEG-Sonelgaz) font front commun pour faire face, conjointement, aux persécutions que subissent les travailleurs des deux secteurs en général, et les leaders syndicaux en particulier.

« Les graves dépassements enregistrés dans les deux secteurs, dont sont victimes les travailleurs et particulièrement  les authentiques syndicalistes, nous dictent aujourd’hui l’union sacrée pour laver l’opprobre jeté sur le monde du travail et sur notre chère patrie », annoncent les deux syndicats dans un communiqué conjoint.

Les rédacteurs du communiqué ne vont pas par trente-six chemins pour dénoncer les entraves du ministère de tutelle au libre exercice syndical. « Le refus injustifié du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale de délivrer son récépissé d’enregistrement au SNAP et le silence de ce même ministère face à la persécution des syndicalistes du SNATEG-S, constituent une grave violation de la constitution, des conventions internationales ratifiées par l’Algérie et des lois nationales », dénoncent le SNAP et le SATEG-S, qui accusent le ministère concerné de « bafouer et piétiner  les lois votées au nom du peuple souverain.

Les syndicalistes autonomes voient en « l’atonie et l’inertie du ministère du Travail quant aux dérapages auxquels se sont livrés, au mépris des lois de la république, les employeurs » à leur encontre, « une volonté cachée d’assassiner les libertés syndicales. » Ils ne comptent pas toutefois renoncer à leur idéal et réaffirment leur « détermination sans faille à faire face à cette situation critique ».

Par conséquent, « pour mettre un terme au pourrissement », le SNAP et le SNATEG-S, interpellent « les décideurs pour l’ouverture d’un dialogue serein et sincère dans un délai qui ne saurait  dépasser les vingt (20) jours. » « Passé ce délai, préviennent-ils, nous nous donnerons toutes les latitudes dans nos secteurs respectifs afin d’exercer le droit de grève garanti par la constitution. »