Télévision/ Zahra Harkat ou la naissance d’une nouvelle étoile

Redaction

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Zahra Harkat, la nouvelle coqueluche du petit écran, raconte, ici, son expérience dans le feuilleton télévisé El Khawa, diffusée en ce mois de ramadan par la chaîne de télévision privée El Djazairia. Ambitieuse, elle se confie sur ses projets à venir. Rencontre.  

 «Aujourd’hui avec un peu de recul, je pense qu’El Khawa est une superbe expérience. J’étais la dernière à avoir été «castée» et je ne vous cacherais pas qu’El Khawa était pour moi un défi de tous les instants. Mais quand je visionne aujourd’hui les épisodes, je sens qu’on a fait du bon travail». Sans user de fausse modestie, elle confie que son expérience d’animatrice de télévision l’a beaucoup aidée sur le plan technique, soulignant qu’«être comédienne c’est jouer un rôle, se mettre dans la peau du personnage au point d’en être habitée ». « Après, je n’étais plus Zahra, je suis devenue le personnage que je jouais (Yasmine), à un point tel que dix jours après la diffusion du feuilleton, les gens dans la rue ne m’appelaient plus Zahra, mais Yasmine ».

El Khawa, rencontre avec un concept

A son retour d’un séjour à l’étranger, elle allume son téléphone éteint depuis six mois et tombe sur un message d’une amie de l’ENTV qu’elle n’avait pas vue depuis presque cinq ans, et qui lui proposait un rôle dans un feuilleton télévisuel. «Je ne pouvais pas accepter sa proposition. Comédienne ?!! Ce n’est pas mon métier à la base». L’amie en question a réussi à la convaincre de rencontrer le talentueux réalisateur du feuilleton, le Tunisien Madih Belaïd.

Bien que septique au début, elle a finalement changé d’avis et a rejoint l’équipe. «Le réalisateur a su me vendre son produit. Il l’aimait vraiment. C’était son petit bébé et il a réussi à me le faire aimer. C’est comme ça que l’aventure a commencé».

«Derrière le réalisateur, il y a une boite de production (Not Found by Wellcom Advertising) qui recelait des gens talentueux et très professionnels, conjugué à des comédiens de renom, ça nous fait un feuilleton de très grande qualité», confie la comédienne qui a fait une entrée remarquée dans le monde de la télévision.

Yasmine, le rôle parfait

«Yasmine est le personnage qu’il me fallait pour entamer une carrière, entre guillemets, cinématographique», affirme-t-elle. En décrivant les traits de caractère de son personnage, Zahra Harkat, dépeint sa propre personnalité: « Yasmine est calme, sage et douce; mais elle a, quand même, ce petit coté battant qui lui permet de s’affirmer quand il le faut». L’ambitieuse comédienne raconte que le personnage lui allait parfaitement, la laissant penser que le rôle n’était pas aussi compliqué que ça. Elle découvrait un personnage complexe, humain et chaleureux. En fait, Zahra Harkat se découvrait elle-même.

La collaboration avec Hassen Kechache

C’est avec une vive lueur dans les yeux qu’elle raconte l’expérience professionnelle partagée avec l’acteur de renom Hassen Kechache. « Quand j’ai su qu’il participait à cette aventure, je me suis dit qu’il fallait y être. Le grand acteur qu’est Hassen Kechache nous a fait vibrer par son amour de cet art». Pour elle, El khawa lui a permis de tisser des liens avec les autres comédiens et qu’en fait, ils ont formé une vraie famille.

Est-ce qu’il y aura une deuxième saison du feuilleton ? La comédienne répond que oui. «La scénariste a été stupéfaite de voir la concrétisation de son travail. Le feuilleton a beaucoup évolué par rapport au scenario d’origine, ce qui fait qu’El Khawa II ne peut qu’être différent du premier, du point de vue du développement de la trame.

Ambition et projets à la pelle

Zahra Harkat envisage-t-elle une carrière au cinéma ? Elle répond que c’est un rêve caché. «Pour l’instant, je suis investie à 1000% dans El Khawa. Cette expérience m’a permis de découvrir de nouveaux horizons. Je commençais à sentir que ma carrière d’animatrice s’installait dans la routine. Je faisais toujours la même chose depuis deux ans. El Khawa est une opportunité qui va certainement m’ouvrir de nouvelles portes», pense-t-elle, sans faire offense à son sens de la modestie.

Massi M.