Dix terroristes, des proches du sinistre Abou Zeïd, abbatu en 2013 au nord du Mali, vont repasser devant le juge à partir de demain, au niveau du tribunal criminel d’Alger. Ces terroristes avaient déjà écopé, en 2012, de peines de prisons allant de 10 ans à la perpétuité. Mais, certains d’entre eux ont décidés de faire appel.
Ainsi, l’affaire impliquant ces dix personnes, moins Abou Zeid décédé, va être réexaminée. Selon l’arrête de renvoi, les mis en cause sont poursuivis pour «formation d’un réseau de soutien à un groupe terroriste international, qui activait dans le désert algérien et le Sahel, et avait pour objectif d’enlever des touristes étrangers, en vue de demander des rançons».
Rrappelons qu’Abou Zeid s’était spécialisé dans le rapt de touristes étrangers afin de profiter du payement de rançons. C’est dans cette optique qu’il s’est appuyé, entre autre, sur les réseaux du grand banditisme dans le sud algérien dans un premier temps et dans toute la région sub-saharienne par la suite.
Responsable d’Aqmi (Al Qaida au Maghreb Islamique), Abdelhamid Abou Zeid, de son vrai nom Mohamed Ghedir, a sévi pendant de longues années avant de décéder suite à des bombardements de l’armée française, au nord du Mali, le 23 février 2013. Celui-ci s’était impliqué dans le conflit malien, à partir de 2012, en prenant d’assaut certaines villes du Nord. Les dix personnes qui seront rejugées demain figure parmi les éléments qui le soutenait d’une manière ou d’une autre.
Elyas Nour