Un employé de l’APC de Tizi-Ouzou donne la vie et la mort à des citoyens algériens

Redaction

A l’APC de Tizi-Ouzou,  il semblerait aisé d’être fourni en certificat de décès et de vie. Un employé de l’APC, ainsi qu’un autre individu ont été interpellés et arrêtés pour falsification de documents administratifs, car ils utilisaient des faux certificats de vie et de décès pour de l’argent.

Le chef du service social de l’APC de Tizi Ouzou et un civil étaient impliqués dans cette affaire de faux papiers. Ils sont actuellement placés sous mandat de dépôt pour «usage abusif d’autorité, falsification de documents administratifs et obtention sans cause de documents administratifs», indique un communiqué  de la sûreté de wilaya.

La supercherie a été découverte lors de l’arrestation d’un homme en possession d’un « d’un sachet contenant des documents d’état civil dont un certificat de vie et un certificat de décès portant la même date, et non cachetés. » Le sac comportait également des livrets de famille, des pièces d’identité et imprimés d’état civil vierges, un cachet rond de l’APC de Tizi Ouzou et ainsi que la signature de l’employé qui a été placé sous mandat de dépôt. En plus de ce lot de documents, «15 certificats de vie, des talons de versement des sommes évaluées à plus de 450.000 DA», ont été saisis précisent les services de sécurité.

Le but de l’opération était de fournir à «maintes reprises un certificat de vie d’une personne handicapée, décédée en 2000, qu’il a fait viser par des employés de l’état civil, au profit du frère de la défunte pour lui permettre de bénéficier sans cause de la pension de handicapée, moyennant une commission en numéraires», expliquent les services de sécurité chargés des investigations. Cette pratique n’est pas originale en Algérie, plusieurs affaires de ce genre ont été recensées. La dernière date de août 2012, et s’est passée à Jijel. Plusieurs individus falsifiaient des certificats de vie pour le compte de leurs parents retraités décédés qui s’en servaient pour continuer à percevoir leurs pensions versées par des caisses de retraite françaises.

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