L’affaire du sexagénaire retrouvé, hier, mort dans les sous-sols de l’EHU d’Oran (1er novembre) n’arrête pas d’alimenter la polémique dans la capitale de l’Ouest du pays. Ce qui a poussé l’établissement en question à réagir.
Dans un communiqué, son chargée de communication a tenu à apporter quelques précisions. Tout en confirmant que le cadavre de cette personne, originaire de Bousfer, a été découvert «au niveau de la cage de l’ascenseur se trouvant au sous sol du service de consultations spécialisées», l’EHU d’Oran signale que celui-ci « s’approvisionnait régulièrement de son traitement médicamenteux au sein de l’EHU d’Oran». Une manière de dire qu’il n’était aucunement hospitalisé, ou allait l’être, dans cet établissement.
Il faut rappeler que la polémique est née suite aux informations ayant fait état, dès la découverte du corps, du refus de l’EHU d’Oran d’hospitaliser cette personne, ce qui a scandalisé les Oranais. Pour l’établissement, qui affirme que «selon les déclarations de sa famille ainsi que celles du commissaire de police, un avis de recherche a été lancé par la police à l’encontre du défunt, qui souffrait de troubles psychiques», il ne faisait que s’approvisionnait en médicament sur place.
Par ailleurs, l’EHU d’Oran déclare que les ascenseurs n’ont eu aucun mauvais fonctionnement. «Les ascenseurs de l’établissement sont quotidiennement entretenus par une société privée, sachant que tout ascenseur est équipé d’un système d’alarme interne signalant toute panne», signale-t-on de même source. Néanmoins, «l’accès de l’ascenseur vers le sous sol en question a été définitivement bloqué». En tous cas, une autopsie est entrain d’être pratiqué sur le défunt afin d’établir les circonstances exacts de son décès.
Elyas Nour