L’association algérienne de lutte contre la corruption (AACC) dénonce à la veille de la célébration mondiale de la lutte contre la corruption, un manque d’investissement de la part des autorités algériennes. Elle les accuse même de mettre un frein à toutes les initiatives qui souhaitent s’inscrire dans cette journée.
Cette année encore, l’Algérie a du travail à faire dans la lutte contre la corruption. Désignée par l’ONG Tansparency international, comme l’un des pays les plus corrompus au monde, l’Algérie ne chercherait pas pour autant à lutter contre ce fléau d’après l’AACC. Dans un communiqué, elle dénonce l’immobilisme des autorités algériennes pour la journée mondiale de lutte contre la corruption qui sera célébrée le 9 décembre. « Lors des 7 premières éditions, le gouvernement algérien n’avait pas célébré cette journée, continuant de la bouder », précise l’AACC.
Elle évoque même un blocage de la part de l’Etat algérien : « Cette année, toutes les demandes d’autorisation adressées par l’AACC pour célébrer cette journée, dans 6 wilayas, ont été rejetées par les pouvoirs publics. Cette nouvelle interdiction n’empêchera pas l’AACC d’essayer de mener ses activités, d’autant que plusieurs partenaires associatifs rejoindront cette célébration, et parmi eux de nombreux jeunes qui ont créé un « Réseau des jeunes algériens contre la corruption » », précise l’association dans son communiqué.
La journée mondiale contre la corruption a été instaurée en 2004 par l’ONU par une convention à laquelle l’Algérie s’était ralliée.