Algérie : une sanction plus légère pour les fraudeurs du bac 2013

Redaction

La fraude collective du bac sera bel et bien sanctionnée, mais les autorités compétentes ont décidé d’être clémentes : la sanction pour les candidats fraudeurs s’élève à un an d’exclusion des salles d’examen.

Ce sera une année blanche pour les 3 180 candidats fraudeurs, mais seulement une année. Les lycéens qui risquaient une exclusion de 3 à 5 ans de l’examen de baccalauréat pourront à nouveau passer les épreuves pour l’obtention de ce diplôme dans un an. La commission ministérielle chargée d’étudier les demandes de réexamen de la décision d’exclusion de l’examen du baccalauréat, session juin 2013, a finalement décidé d’alléger la durée d’exclusion à une année ferme à l’encontre des candidats « concernés par la participation à la fraude collective », nous apprend ce jeudi l’APS, qui cite un communiqué officiel.

Ainsi cette même commission a confirmé « l’échec de tous les candidats concernés par la participation à la fraude ». Et d’ajouter « l’office national des examens et concours doit prendre en charge l’envoi des relevés de notes à tous les candidats concernés ». En effet, suite aux soupçons de triche portés sur plusieurs candidats de différentes wilayas lors de l’épreuve de philosophie, la commission ministérielle a décidé d’invalider leur examen. Les lycéens qui auraient participé à la fraude collective avaient découvert lors des résultats la mention « triche » sur leur relevé de notes. Cet épisode avait soulevé la protestation parmi les élèves accusés de fraude. En vain puisqu’après avoir mené son enquête, la commission mise en place pour gérer cette affaire, maintient sa volonté de sanctionner ces candidats tricheurs. Cette même commission a également opté pour des sanctions à l’encontre des personnels d’encadrement chargés de surveiller les candidats durant l’épreuve « qui ont manifesté une défaillance professionnelle ».

« Les directeurs de l’Education concernés et l’office des examens et concours prendront les mesures nécessaires liées à ce sujet », a ajouté le communiqué.

En revanche, les candidats que la commission estime ne pas être concernés par la triche collective auront la possibilité de repasser les épreuves après l’examen du recours. Leur bac aura été perturbé mais leur diplôme sauvé.

La rédaction avec APS