Il y a péril en la demeure. Après les organisations estudiantines, c’est autour du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de tirer la sonnette d’alarme sur les conditions de vie dans les universités.
Selon les organisations estudiantines, la situation est devenue dangereuse dans certains campus à cause de l’absence de conditions de sécurité. Pis encore, certains étudiants mettent en cause le recrutement des agents de sécurité qui, selon leurs dires, sont se comportent, parfois, comme des délinquants.
Mais cela ne peut être possible, selon ces organisations, sans le laisser-aller affiché par certains recteurs d’universités. Certains de ces derniers devraient être bientôt remplacés, selon quotidien arabophone El-Khabar qui cite des sources du département de Rachid Harraoubia. «Certains recteurs doivent se soucier d’avantage des étudiants au lieu de collectionner les pays visités sous prétexte de participer à des colloques », aurait même reconnu le ministre, dévoilé la même source. Certaines organisations menacent de recourir à la grève si le ministère ne répond pas à leurs doléances.
La même menace est brandie, depuis quelque temps, par le Conseil national de l’Enseignement supérieur. Le coordinateur national de ce syndicat, Abdelmalek Rahmani, a menacé de recourir à la grève dans les prochaines semaines en l’absence de réaction du ministère. Cela n’augure rien de bon !
E. W.