Pour lutter contre le terrorisme routier en Algérie, la Gendarmerie nationale vient de mettre en place un nouveau type de radars ultra-modernes visant à renforcer le système de surveillance sur nos routes. À la différence des radars fixes servant à surveiller les dangereux excès de vitesse des automobilistes, ces radars sont bien plus sophistiqués et difficiles à déjouer. Explications.
Les derniers radars mis en place depuis samedi par le commandement de la Gendarmerie nationale seront mobiles. Ils seront embarqués sur les voitures et capables d’enregistrer, en temps réel, la moindre infraction au code de la route. «Grâce à ces appareils très sophistiqués qui seront embarqués au niveau des véhicules dépendant de la gendarmerie nationale, n’important quel véhicule commettant une infraction pourra être signalé. Au moment de l’infraction, la voiture qui a dépassé la vitesse s’affichera sur l’écran de l’appareil et sera enregistrée en temps réel », explique un gendarme dans cette vidéo en ajoutant que ces nouveaux appareils modernes permettent de contrôler minutieusement les véhicules en circulation sur nos routes.
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision privée Ennahar TV, le colonel Mohamed Triki, président de la cellule de sécurité routière, a expliqué que « ce radar permet de photographier et de mesurer la vitesse des voitures. Il est utilisé contre les automobilistes qui dépassent les limites de la vitesse autorisées sur la route ainsi que ceux qui commettent des dépassements dangereux ».
Les conducteurs doivent se montrer désormais très vigilants car les automobilistes dont le permis a été retiré suite à une infraction détectée par les nouveaux radars ne pourront pas récupérer leur permis en « faisant appel à leurs connaissances », prévient ce haut responsable de la gendarmerie. « Les nouveaux radars seront connectés à une banque de données qui permet de stocker et de transférer les informations enregistrées au moment de l’infraction et ce afin de lutter contre le phénomène du piston », a-t-il averti en dernier lieu.
Nourhane S.