Pour le quatrième jour des épreuves du baccalauréat 2015, de nouveaux cas de triche sont signalés par les surveillants des centres d’examens. Ce matin, la ministre de l’Education nationale Nouria Benghebrit a même été témoin d’un cas de fraude à travers l’usage d’une micropuce très sophistiquée fonctionnant par satellite et coûtant excessivement cher.
Les candidats au baccalauréat 2015 n’ont pas uniquement fait de la 3G et de leurs smartphones leurs fidèles alliés. Certains, bien plus aisés financièrement et probablement plus au fait des progrès technologiques, ont eu recours à des moyens bien plus sophistiqués. C’est le cas de cette jeune candidate, prise ce matin en flagrant délit de triche, en utilisant une sorte de micropuce, munie d’un émetteur-récepteur, placée à l’intérieur de l’oreille, fonctionnant par satellite et qui coûterait près de 50 000 DA.
Dans une vidéo publiée sur la chaîne de télévision A3, le surveillant explique à la ministre comment cette candidate utilisait ce moyen high-tech pour tricher et se faire aider lors de son épreuve. Mme Benghebrit a profité de l’occasion pour affirmer qu’il n’y a pas eu «fuite» des sujets car si c’était le cas, «des candidats se seraient préparés bien à l’avance au lieu de recourir à toutes sortes de moyens pour tricher.»
Il est à noter que les cas de fraude se sont poursuivis aujourd’hui, au 4ème jour du bac 2015. Le sujet de l’épreuve de l’histoire géographie a été, à son tour, mis en ligne sur les réseaux sociaux à moins de 20 minutes de son début. La ministre a prévu des sanctions très graves contre les candidats accusés de triche. Ces derniers risquent même des poursuites judiciaires, a-t-elle affirmé, annonçant, par ailleurs, que de sérieuses mesures répressives seront adoptées l’année prochaine.
Nourhane S.