La deuxième édition de la conférence Fikra se déroulera samedi 8 et dimanche 9 février à l’hôtel El Aurassi à Alger. La thématique à l’honneur : l’optimisme.
Organisée il y a deux ans par la boîte de communication Allégorie pour son client Djezzy, Fikra revient cette année. Fikra, c’est nouvelle génération de conférence-débat, qui permet à public trié sur le volet de rencontrer et d’échanger avec un panel d’intervenants aux parcours professionnels et personnels exemplaires. Ces intervenants défileront sur la scène pour exposer leurs travaux, présenter leurs expériences et partager leurs connaissances avec le reste de l’assemblée, durant un exposé d’une vingtaine de minutes. « L’idée est de connecter des personnes issus d’horizons aussi différents que la culture, l’économie, le monde universitaire et de la recherche scientifique », explique l’un des fondateurs, Toufik Lerari, lors d’une conférence de presse, organisée ce lundi à Alger, qui ne cache pas son inspiration pour Ted, le pionnier américain dans ce type de conférence. « On serait fier d’arriver à leur niveau », confie l’organisateur de Fikra. A ses côtés, le PDG de Djezzy, partenaire de l’évènement, Vincenzo Nesci se montre même plus ambitieux. Il projette, à terme, de faire de ce rendez-vous algérien le « Davos de la Méditerranée », a-t-il affirmé au cours de la conférence de presse.
Bien que Fikra ne soit pas encore le « Davos méditerranéen », la formule a pris de l’ampleur, depuis la première édition du 12 décembre 2012. D’une seule journée de conférence, Fikra s’étale cette année sur deux journées complètes de discussion. Le rendez-vous est pris le 8 et 9 février à l’hôtel El Aurassi. De 18 intervenants le nombre de « speakers » passe pour cette deuxième édition à 32. Parmi eux, des chefs d’entreprises, tels que le PDG de Cevital Issad Rebrab, le Président du Forum des chef d’entreprises (FCE) Réda Hamiani, Slim Othmani, le directeur exécutif de Rouiba, des talents moins connus mais au parcours tout aussi impressionnant, tels que le foreur prodige, originaire du désert algérien, Mohamed Brahimi, et Belgacem Haba, ingénieur chez Google et dépositaire de plus de 600 brevets électroniques, ainsi que des artistes, tels que le réalisateur et producteur du biopic sur l’Émir Abdelkader, Salem Brahim.
La deuxième édition de Fikra, qui a reçu le patronage du Premier ministre Abdelmalek Sellal, a pour thématique centrale l’optimisme. « Nous voulons toucher une réalité du pays et nous projeter dans le futur et être optimiste », a déclaré Vincenzo Nesci, ajoutant : « A travers le développement des entreprises nous pouvons développer le pays ».
10 start-up algériennes coachées par Djezzy
Et qui incarne mieux l’optimisme et le futur en Algérie que sa jeunesse ? La conférence, qui revendique une « dimension constructive », insistent ses organisateurs », regarde effectivement du côté de la jeunesse, invitée à participer à cette rencontre. Organisé en marge des interventions de « speakers », le « Djezzy start-up challenge » offre l’opportunités à dix entreprises embryonnaires de présenter leur projet à un panel de grands patrons algériens. Les heureux élus, choisis cette semaine par les équipes de Djezzy, auront également la chance d’être coachés et suivis par les cadres de l’opérateur téléphoniques. Fikra offre aussi une opportunité en or à 350 autres étudiants, aspirant entrepreneurs, de rencontrer leurs aînés.
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