Le ministère de l’Intérieur a réagi officiellement aux violences policières dont ont été victimes des centaines d’étudiants en pharmacie à Alger.
« La Direction générale de la sûreté nationale a été saisie par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, pour ouvrir une enquête sur une supposée répression violente d’un rassemblement mercredi dernier à Alger des étudiants en pharmacie », a indiqué à ce propos le ministre de l’Intérieur, Nouredine Bedoui lors d’un point de presse animé jeudi soir en marge d’une visite de travail dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
« La DGSN a été instruite d’ouvrir une enquête sur cette affaire », car, a-t-il souligné « nous sommes dans un Etat de droit ». Le ministre a signalé que des représentants des étudiants en pharmacie ont été reçus par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et que les deux parties se sont mises d’accord sur des « recommandations que le gouvernement et le Ministère de l’enseignement supérieure et de la recherche scientifique oeuvrent à concrétiser sur le terrain », a-t-il tenté de rassurer.
Pour rappel, les images des scènes de violences policières ont choqué de nombreux Algériens qui ont diffusé massivement sur les réseaux sociaux des appels à la mobilisation pour soutenir les étudiants qui protestaient pacifiquement pour améliorer leur situation socio-professionnelle.