Les conditions d’accès au programme AADL ne changeront pas pour les souscripteurs 2001 et 2002. Les prix des logements vont être également ceux des premières promotions.
Les prix des logements AADL qui vont être accordés aux souscripteurs de 2001 et 2002 vont être les mêmes qu’il y a 10 ans, c’est-à-dire de 210 millions pour un appartement de type F3 et 270 millions pour un F4, nous apprend à ce propos le quotidien arabophone El-Bilad. Le payement de l’avance de 20% se fera, comme en 2002, par trois tranches de 10% à la délivrance de l’accord, 5% au début des travaux et 5% à la réception. Les 80% restants vont être réglés par un prêt bonifié du trésor public.
A la différence de 2002, le ministère de l’Habitat ne va pas privilégier forcément les citoyens aux revenus modestes ou ceux qui habitent dans des maisons précaires. Seul le salaire et le nombre d’enfants vont être pris en considération. Pour les célibataires, le seul critère qui sera prédominant est celui de l’âge. Une chose est par contre confirmée. Les souscripteurs dont le salaire dépasse 108.000 DA seront automatiquement exclus du nouveau programme. Ils devront être orientés vers le Logement promotionnel public (LPP).
Certains anciens souscripteurs de 2001 et 2002 n’ont pas tous la même chance. Certains ont vu leurs dossiers rejetés. C’est le cas de Mohamed, un habitant de Bab-El-Oued, rencontré dans un taxi. L’homme a été enregistré en 2001 – il nous a montré une copie de l’attestation d’enregistrement – mais sa nouvelle requête n’a pas encore abouti. « J’ai un frère de 67 ans qui ne s’est pas encore marié à cause de l’absence d’un appartement », témoigne-t-il, amer. Quelques 60.000 souscripteurs AADL de 2001 et 2002 ont refait leurs dossiers depuis l’an passé.
E. W.