Depuis plusieurs semaines déjà, les agences de voyages et compagnies aériennes affichent complet.
Il vous reste quelques jours de vacances et vous avez pensé, dans un moment d’égarement, à aller les passer hors des frontières algériennes. Imprudent ! Il ne reste plus un seul billet ou presque jusqu’à la mi-septembre. La plupart des agences de voyage et des compagnies aériennes affichent complet et n’arrivent pas à satisfaire la demande.
Une employée de l’Office national algérien du tourisme (ONAT) a indiqué à l’APS que toutes les destinations proposées, entre autres le Maroc, la Tunisie et la Turquie, sont saturées pendant quinze jours encore. Elle a ajouté, à ce propos, que la demande en billetterie a triplé en l’espace d’un mois :
On reçoit de nombreux clients chaque jour et on est contraint de leur demander de reprogrammer leurs voyages pour la mi-septembre.
Ainsi, plusieurs agences ont bloqué les inscriptions pour des séjours de vacances jusqu’à la mi-septembre, ou une baisse de la demande des clients devrait être enregistrée. Certains déplorent le last minute :
Les clients attendent toujours les derniers moments pour décider de la destination à choisir pour passer leurs vacances.
Et cette année, Ramadhan oblige, le phénomène s’est amplifié. Beaucoup d’Algériens ont reporté leurs vacances après la fin du mois de jeûne, d’ou le rush constaté ces jours-ci.
Si les agences ont diverses contraintes à gérer – déplacement, hébergement, programme sur place -, et (s’é)croulent donc sous la demande, qu’en est-il des compagnies aériennes ? Et bien la situation n’est guère plus enviable. Prenons l’exemple d’un aller-retour Alger-Paris. Si vous comptez vous y rendre la semaine prochaine, pour sept jours par exemple, prévoyez au moins 418 euros. Le prix du billet le moins cher, proposé par Air France, pour un séjour du 7 au 14 septembre.
Selon le responsable d’une agence d’Air Algérie, sise au centre de la capitale, la destination France est complet jusqu’au 18 septembre, alors qu’elle l’est jusqu’au 15 de ce même mois pour l’Espagne et l’Italie.
Elyas Nour