Certains clubs de football seront, selon toute vraisemblance, dans l’obligation de se chercher un autre stade pour abriter leurs matchs de la Ligue 1, dont le coup d’envoi est prévu pour samedi 15 août.
En tête de peloton des stades inutilisables, celui du RC Arba. La commission d’homologation des stades de la Ligue de football professionnel (LFP), qui l’a visité le 30 juillet dernier, a formulé des réserves à son encontre. Celui-ci ne pourra abriter des matchs jusqu’à ce que ces réserves soient levées. En attendant, le RCA devra se chercher un autre stade.
D’autres clubs pourront faire face au même problème. Avec ce qui s’est passé l’année dernière, lorsque le joueur camerounais de la JSK, Albert Ebossé, a été tué à l’intérieur du stade de Tizi Ouzou, suite à un jet de projectile, les autorités sportives du pays veulent être intransigeantes en ce qui concerne le respect des aspects sécuritaires dans les infrastructures sportives.
La Commission d’homologation des stades va terminer aujourd’hui ses visites aux stades des équipes dites professionnelles (Ligues 1 et 2). Le dernier stade qui sera donc inspecté est celui d’El Harrach. Selon des informations, les membres de cette commission ont émis des réserves sur pas moins de six stades. S’ils font preuve de rigueur, la LFP va se retrouver devant un vrai problème. D’autant plus que deux de ces six stades se trouvent à Alger. Il s’agit de celui du 20 août à Belcourt et d’El Harrach.
Ceci est d’autant plus compliqué que le stade du 5 juillet, dont l’annonce de la réouverture a été faite, il y a quelques semaines, est sujet aussi à des réserves. Des travaux ont été mal réalisés. A moins que la LFP, pour ne pas se retrouver face à une telle situation, décide de fermer l’œil sur certaines irrégularités. Au risque de mettre la sécurité des joueurs et des supporteurs en danger.
Elyas Nour