Les burkinabés affichent un optimisme sans faille quant aux chances de leur sélection de se qualifier à la Coupe du Monde 2014. Après avoir battu l’Algérie, à l’aller à Ouagadougou, sur le score de trois buts à deux, les burkinabés, joueurs et supporters, abordent le match retour, prévu le 19 novembre prochain au stade de Blida, avec beaucoup de confiance.
Les burkinabés paraissent si confiants qu’ils n’hésitent pas à se lancer, à près de trois semaines du rendez-vous décisif de Blida, dans la guerre psychologique. Preuve en est, il y a deux jours, le président de la Fédération burkinabé de football (FBF), Sita Sangaré, a déclaré que les Verts ne sont supérieurs aux Etalons que sur le papier. « Il est vrai que l’équipe algérienne occupe la troisième place sur le continent africain, d’après le dernier classement FIFA, ce qui veut dire qu’elle est plus forte que la notre sur le papier, mais le résultat que nous avons enregistré au stade du 4 août de Ouagadougou démontre que nous avons l’avantage et je vous promis que nous allons revenir d’Algérie avec le billet qualificatif pour le Mondial », a-t-il assuré lors d’une conférence de presse.
Le président de la FBF a exhorté ainsi les burkinabés, notamment les journalistes, à soutenir l’équipe nationale afin qu’elle réalise cette exploit. Il est vrai que la mission s’annonce difficile pour les Algériens même si l’avantage du terrain et du public peut s’avérer déterminant. En plus, à l’aller, les Etalons ont arraché leur victoire grâce à un coup de pousse de l’arbitre qui avait sifflé un penalty imaginaire lors des toutes dernières minutes de la rencontre (86e minute). Néanmoins, les Verts devront s’attendre à un fort engagement physique de la part des Burkinabés qui veulent arracher leur première qualification à une phase finale d’une Coupe du Monde.
Il est à signaler en dernier lieu que contrairement aux Algériens qui ont été nombreux (près de 1200) à se déplacer à Ouagadougou pour encourager leur équipe national, au match retour, il n’y aurait pas de supporters burkinabés qui se déplaceront en Algérie. Une information confirmée même par Sita Sangaré. Il faut dire que le Burkina Faso n’est guère un pays aisé financièrement comme l’Algérie. Le prix du séjour dans la capitale burkinabé, qui devait revenir à environ 100 000 dinars, a été soutenu par l’Etat l’Algérie. Un luxe que les burkinabés ne peuvent pas se le permettre…
Elyas Nour
