Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la ville, Abdelmadjid Tebboune, qui est chargé désormais du dossier du stade du 5 juillet, a indiqué mercredi que l’opération de contrôle et de rénovation de cette mythique enceinte sportive «a été entamée par une société turque en coordination avec le CTC (contrôle technique des constructions) en utilisant un scanner pour faire un balayage de toute la structure».
Dans une déclaration faite à l’APS, le Ministre n’a pas fourni plus de détails concernant cette affaire, encore moins le nom de cette entreprise turque à laquelle a été confiée la délicate mission de rénover le stade du 5 juillet. Force est de constater aujourd’hui que tout ce qui est relatif au stade du 5 juillet est entouré de «secret» et de «non-dits» au niveau des autorités algériennes. Celles-ci font preuve dans ce dossier d’une gestion des plus douteuses. Il est à rappeler que deux supporters sont décédés au mois de septembre, en tombant d’une tribune, dont une partie s’est effondrée, à l’occasion du derby algérois opposant le MC Alger à l’USM Alger.
Le Ministre de la jeunesse et des sports, Mohamed Tahmi, lequel a été déchargé ces derniers jours de ce lourd dossier, avait aussitôt ordonné sa fermeture. Le scandale lié à l’état de ces tribunes survient juste après celui de la pelouse catastrophique du même stade, naguère un fleuron du sport algérien. Après avoir dépensé des milliards pour le remplacement de la pelouse, un marché octroyé au hollandais Queens grass, un des leaders internationaux en la matière, l’état du gazon n’a pas évolué d’un iota. Pour l’heure, le Ministre de l’Habitat affirme croit savoir que ces travaux de rénovation vont être achevés avant le 1er mai, date de l’organisation de la finale de la Coupe d’Algérie. Mais, d’ici là, d’autres «surprises» pourraient survenir…
Elyas Nour