Mondial 2014. Face à l’Allemagne, la ministre de la Culture française soutient l’Algérie

Redaction

Si un sondage réalisé en juin dernier par le New York Times nous apprenait que l’équipe la plus détestée des Français pour la Coupe du Monde 2014 est l’équipe d’Algérie, cela ne signifie pas que notre sélection nationale de football suscite uniquement l’animosité et l’antipathie chez les Français. Certains Français affectionnent les Fennecs et éprouvent un lien très étroit avec l’Algérie.

La ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti n’a pas hésité à faire une déclaration qui n’est peut être pas très apprécié par certains Français « plutôt allergiques aux Algériens ». La ministre a estimé qu’« on vibre tous un peu » quand l’Algérie joue un match de football. Par ses déclarations, Aurélie Filippetti représente la catégorie des Français qui ne sont pas indifférents vis-à-vis de l’Algérie, ni de son équipe de football, en raison de la longue histoire qui lie les deux nations.

Dans un article publié par le quotidien d’information français Le Parisien, la ministre de la Culture et de la Communication a mis l’accent sur l’histoire particulière qui relie l’Algérie à la France et fait en sorte que les peuples des deux pays ne peuvent pas demeurer indifférents l’un vis-à-vis de l’autre. « On vibre tous un peu quand on a un match d’un pays qui est aussi fortement lié à l’histoire de notre pays », a-t-elle souligné.

Répondant à la demande de Marine Le Pen, la présidente du FN, de supprimer la double nationalité, Aurélie Filippetti a déclaré que les propos de cette dernière était hors contexte et qu’« elle cherche un dérivatif aux polémiques qui l’ont opposée à son père tout récemment, et ça n’a rien à voir ». Il est à rappeler que la président du Front National a réclamé dimanche dernier la suppression de la double nationalité en France après avoir déploré les incidents suite à la qualification de l’Algérie pour les 8e de finale du Mondial, jeudi soir. Pour Le Pen, ces incidents violents prouvaient l’échec de l’immigration et de l’assimilation.