A une journée de la rencontre «aller» des barrages du Mondial 2014, Burkina Faso – Algérie, prévue demain sur la pelouse du stade du 4 août de la capitale burkinabé, à 17 h (heure algérienne), les Verts affichent une sérénité sans faille.
Tout en se disant conscients de la difficulté de la tâche, étant donné que l’adversaire n’est autre que le vice-champion d’Afrique de la dernière CAN, Bouguerra et ses coéquipiers expriment une certaine confiance et indiquent que le plan important est d’avoir «un mental d’acier».
«Le plan mental est déterminant dans ce genre de rencontres. Et ma foi, nous nous sommes bien préparés dans ce registre. Le fait de savoir que l’on est qu’à 180 minutes du Mondial, est un stimulant en soi pour les joueurs qui, pour leur grande majorité, rêvent de participer pour la première fois de leur carrière dans le grand rendez-vous footballistique planétaire», a déclaré Saphir Taider à l’APS, à l’arrivée de l’équipe, hier, à Ouagadougou au Burkina Faso.
«On est entré dans le match dès qu’on a foulé le sol burkinabé. C’est vous dire toute la détermination qui nous anime avant ce match aller face au Burkina Faso, un match que l’on devrait bien négocier, car il est primordial de réaliser un bon résultat ici à Ouagadougou avant d’accueillir l’adversaire au retour chez nous», a estimé de son côté son coéquipier Mehdi Mustapha.
Pour ce qui est du niveau de la rencontre, les joueurs sont unanimes : il s’agit d’un match assez difficile à gagner. Même si les Verts l’ont emporté, chez eux, en amical, il y a quelques mois face au Burkina (2 – 0), il n’en demeure pas moins que ce match est d’un tout autre enjeu.
«Il est clair que notre mission sera très difficile face à un adversaire qui a sensiblement progressé ces dernières années, comme l’atteste justement son parcours lors de la précédente CAN où il avait terminé vice-champion. Mais nous aussi avons des arguments à faire valoir», a indiqué le défenseur Essaid Belkalem.
Reste une inquiétude liée aux conditions climatiques. Là encore, les Verts se disent confiants au vu de leurs expériences dans le domaine puisqu’ils ont déjà disputés plusieurs matchs sous la même chaleur.
«Je crois qu’on a maintenant assez d’expérience pour faire face à ces aléas. N’oubliez pas qu’en juin passé, on avait joué deux rencontres au Bénin et Rwanda dans les mêmes conditions climatiques pratiquement, et cela ne nous a pas empêché de revenir avec deux victoires», a ajouté Taider. Un avis partagé par Mustapha qui a déclaré de son côté : «Quant aux conditions climatiques difficiles auxquelles nous devons faire face, je crois qu’il n y a plus lieu d’en parler du moment que nous nous y sommes désormais habitués».
Elyas Nour