Le camp des Verts est unanime : l’Algérie n’aurait pas perdu sans le penalty contestable accordé par Janny Sikazwe au Burkina Faso. Vahid Halihodzic et Madjid Bougherra ne décolèrent pas.
Sans un arbitrage partial, quel aurait été le score final de Burkina Faso-Algérie ? C’est la question posée par les supporters algériens sur les réseaux sociaux et par le site de sondage Mouwatin.com. Question que relaient les joueurs de l’équipe nationale, par la voix du capitaine Madjid Bouguerra et du sélectionneur Vahid Halilhodzic.
Tout au long du match, Vahid Halilhodzic a laissé apparaître des signes d’énervement envers l’arbitre zambien Janny Sikazwe. Le bosnien n’a pas cessé de gesticuler, au point d’entrer en friction avec le quatrième arbitre qui a failli lui causer l’expulsion.
Dès la fin du match, Vahid Halilhodzic a laissé exploser sa colère en pointant du doigt l’arbitre et en lui imputant la responsabilité de l’échec intervenu à la 86e minute. Il a fallu l’intervention du président de la fédération algérienne, Mohamed Raouraoua, pour calmer les ardeurs du technicien bosnien, en l’empêchant de se rendre à la conférence de presse d’usage d’après match. Ainsi, c’est son adjoint Noureddine Korichi qui s’en est chargé.
Selon l’APS, Vahid Halilhodzic était prêt à durcir le ton en réaction à l’attitude de Janny Sikazwe qui a été pour beaucoup dans l’échec des Verts. Un avis partagé par tous les membres de la délégation algérienne. Et notamment par le capitaine Madjid Bougherra. A l’issue de la rencontre, Madjid Bougherra est sorti de ses gonds, « craquant » face à « l’injustice » dont a été victime l’équipe nationale :
C’est un arbitrage scandaleux. Sa partialité était flagrante dans ce match, et sans cela, on aurait pu prétendre au moins au nul.
Enervé qu’il était, le joueur de 31 ans qui rêve d’une deuxième participation d’affilée à un Mondial, a promis de « rendre la pareille » aux burkinabés lors du match retour prévu pour le 19 octobre prochain à Blida :
La deuxième manche se jouera chez nous en Algérie, et on saura comment profiter de cet avantage pour rendre la pareille à notre adversaire.
Enervé, Madjid Bougherra a lui aussi fait l’impasse sur la conférence de presse d’après-match à laquelle il était pourtant convié.