Vahid Halilhodzic a déjà la nostalgie de l’Algérie. Alors qu’il venait de signer un contrat de 2 ans avec le club turc de Trabzonspor, l’entraîneur franco-bosnien a reconnu qu’il lui était «difficile de quitter l’Algérie ».
« Je suis fier de ce que j’ai accompli avec l’équipe d’Algérie qui a beaucoup progressé. Un important travail a été accompli sous ma conduite. Ce que nous avons fait au Brésil est exceptionnel avec cette place en 8e de finale. A notre retour au pays, nous avons été accueillis en héros et cela m’a fait grandement plaisir. Mon entrevue avec le président de la République (Abdelaziz Bouteflika) pendant 45 minutes fut mémorable. Franchement, ce n’était pas facile pour moi de quitter l’Algérie », a indiqué Coach Vahid, selon les propos rapportés par le site du club turc.
Cela n’empêche, l’entraîneur, devenu nomade à cause de ses multiples postes occupés dans plusieurs pays, veut désormais tourner la page. « J’ai reçu plusieurs offres, dont celles émanant de l’Amérique, mais j’ai préféré opter pour Trabzonspor que je connais déjà. J’ai gardé d’excellents rapports avec le président du club, Abraham Haciosmanoglu, c’est ce qui a pesé sur mon choix. Si j’étais allé ailleurs, ma conscience ne serait pas tranquille », a-t-il indiqué.
Les médias turcs ont indiqué que le technicien a signé un contrat de 2 ans avec un montant de 3,3 millions d’Euros. Halilhodzic, lui, estime que l’argent ne fait pas tout. « L’argent est important pour vivre mais ça ne fait pas tout », a-t-il déclaré. « L’argent n’a jamais été une priorité dans ma vie », a-t-il ajouté. « Cela a été un honneur de recevoir des offres d’un peu partout, mais mon unique objectif désormais est le succès de Trabzonspor », a conclu l’entraîneur.
Essaïd Wakli