Hubert Velud, l’ancien entraîneur de l’ES Sétif, avec lequel il a décroché le titre de champion d’Algérie, et ancien coach du Togo, croit fortement aux chances de l’Algérie lors du décisif match barrage qui va l’opposer samedi après-midi au Burkina Faso à Ouagadougou.
« L’Algérie a une grosse chance pour se qualifier au Mondial brésilien. Elle a des atouts qui vont lui permettre de s’imposer face à son adversaire. Mais attention au complexe de supériorité. Il peut lui être fatal car le Burkina Faso n’est pas une sélection faible et médiocre. Elle est la finaliste de la dernière CAN », avertit le technicien français dans une déclaration à Algérie-Focus. Joint par téléphone, Hubert Velud a indiqué que la sélection algérienne jouit d’une bonne animation offensive et dispose de plusieurs joueurs talentueux qui peuvent créer la différence à n’importe quel moment d’un match.
Ceci dit, « elle manque encore de maturité dans la construction de jeu. Il faut donc continuer à travailler pour remédier à ce problème, mais l’Algérie demeure favorite », a-t-il indiqué soulignant au passage que l’Algérie, par rapport à l’Egypte ou la Tunisie, est l’équipe qui a fait preuve de la plus importante progression au niveau du jeu et des performances sportives. « L’Algérie a sauvegardé sa stabilité en faisant confiance à ses dirigeants et ses techniciens. Le résultat se fait sentir et les fruits de cette stratégie seront recueillis à long terme », s’est félicité l’ancien entraîneur de l’ES Sétif.
Justement, concernant le conflit qui l’oppose à ce club qui l’a coaché la saison précédente, Hubert Velud nous a confié qu’il demeure « au point mort ». « Je fais totalement confiance à la justice algérienne. On ne licencie pas de cette manière quelqu’un dans un pays où il y a des lois et une réglementation », a-t-il déclaré à ce sujet en nous rappelant qu’il tient à récupérer son dû, à savoir les salaires de 21 mois prévus dans son contrat. En dépit de la fin malheureuse de son aventure avec l’ES Sétif, Hubert Velud a certifié qu’il serait heureux de retrouver les stades algériens. La ferveur populaire que l’entraîneur français a ressenti en Algérie lui a procuré, décidément, des sensations fortes.