Raouraoua à propos d’Halilhodzic : « S’il le veut, il peut partir dès maintenant, je ne retiens jamais personne »

Redaction

Le divorce entre la Fédération algérienne de football (FAF) et Vahid Halilhodzic semble acter, à en croire les dernières déclarations du président Mohamed Raouraoua.

« Comme je l’ai dit, il est libre de partir à la fin de la Coupe du monde, mais il est tout aussi libre de partir maintenant s’il le veut. Il suffit juste qu’il dise qu’il veut partir. Je ne retiens jamais quelqu’un contre son gré ». Interrogé par nos confrères de Dzaïr TV sur l’avenir de Vahid Halilhodzic à la tête de la sélection nationale, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, n’y est pas allé par quatre chemins.

Invité du Forum Dzaïr TV, jeudi 2 janvier à Alger, le dirigeant de la FAF réagissait pour la première fois à la sortie fracassante de Vahid Halilhodzic sur le plateau de la chaîne France 24. L’ancien entraîneur du PSG, recruté en juin 2011 par l’Algérie, se disait alors sur le départ après le Mondial brésilien. « Lorsque j’avais lu ce qu’avait rapporté la presse de l’interview qu’il avait accordée à France 24, j’avoue avoir été surpris. Cependant, après avoir vu et écouté l’interview à deux reprises, je n’ai rien trouvé dans ses propos qui puisse poser problème. Déjà, on n’entendait pas les questions du journaliste de France 24. Ensuite, Vahid a une manière de communiquer qui n’est pas toujours bonne. Il ne sait pas bien s’exprimer dans la langue française », a estimé le président de la FAF. L’entraîneur bosniaque a jusqu’à fin janvier pour prendre une décision, a expliqué Mohamed Raouraoua, qui se dit paré à toute éventualité. Aurait-il déjà un remplaçant en tête ?

« Tout est prévu pour son remplacement »

Si le suspense demeure encore pour quelques semaines, Mohamed Raouraoua semble être résigné à devoir chercher après la Coupe du Monde au Brésil, en juin prochain, un nouveau technicien pour emmener les Verts à la prochaine Coupe africaines des nations, qui se déroulera en 2015 au Maroc. « C’est vrai que l’idéal serait que le sélectionneur qui conduira la sélection au Mondial reste après pour enchaîner avec les éliminatoires pour la Coupe d’Afrique des nations et, en cas de qualification, participer à la CAN. Rien ne vaut la continuité et c’est ce que nous espérons de la par de Halilhodzic s’il accepte de prolonger son contrat. Cependant, le sélectionneur est libre de faire ce qu’il entend. Il a tout à fait le droit de partir après la Coupe du monde, conformément à son contrat », a déclaré le numéro un de la FAF, qui s’est toutefois voulu rassurant :  « S’il choisit de partir après la Coupe du monde, tout est prévu pour son remplacement. Même le défaut de matches amicaux entre le Mondial et les éliminatoires de la CAN ne sera pas un problème car le nouveau sélectionneur pourra, grâce à la vidéo, à la technologie aux statistiques et à la base de données dont il pourra disposer, tout connaître sur les joueurs algériens sans même jouer de match ». Mais cela suffira-t-il a rassurer les supporters des Verts ? Pas sûr, car, plus longtemps l’incertitude sur l’avenir de « coach Vahid » auprès des Fennecs demeurent, plus compliquée sera la préparation des Verts au Mondial.

Halilhodzic refuse le Portugal

Concernant la préparation de l’Algérie à la Coupe du Monde, Mohamed Raouraoua est d’ailleurs revenu sur la polémique entourant l’annulation du match amical Algérie-Portugal. Programmé pour mars à Blida, puis à Genèves en Suisse, la rencontre n’aura finalement pas lieu. Le président de la FAF n’a pas caché la responsabilité de Vahid Halilhodzic dans la déprogrammation de cette affiche prometteuse. « Le coach national avait refusé, à l’époque, que la rencontre amicale de mars se joue sur le territoire national. Quelque temps après, les Portugais nous ont relancé pour un match amical à Genève. Non seulement l’Algérie, dans ce cas, ne payait absolument rien, mais elle bénéficiait même d’une indemnité et d’une prise en charge en matière de déplacement et d’hébergement. Or, le sélectionneur avait refusé au motif qu’il ferait trop froid à Genève à cette période. Le coach a changé d’avis par la suite, mais c’était déjà trop tard car la Fédération portugaise de football s’était engagée avec une autre sélection », a révélé Mohamed Raouraoua.

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