La qualification au Mondial 2014 c’est fait ! Maintenant il est l’heure d’analyser le match, et de penser à la difficulté que va représenter le premier tour de la Coupe du Monde. Noureddine Kourichi le sélectionneur adjoint de l’Equipe Nationale a confié ses impressions et ses espoirs dans une interview accordée à France Football.
Noureddine Kourichi est heureux. En tout cas c’était son leitmotiv dans l’interview qu’il a accordé au média français France Football, avec qui il est revenu sur la victoire des Verts, mardi 19 novembre, leur assurant une qualification pour le Mondial 2014. Le sélectionneur adjoint fier de sa sélection nationale reconnaît que ce résultat est dû à « 29 mois de travail intense. Il y a une sorte de délivrance. C’est très intérieur comme sentiment. Après le match, il y a eu une effervescence énorme. Il n’y a qu’en Algérie qu’on peut voir ça. Je ne sais pas si c’est aussi fort dans d’autres pays, mais les Algériens ont le football en eux. Leur équipe nationale est un deuxième parent pour eux. » Cet enthousiasme serait le moteur de l’Equipe Nationale d’après Noureddine Kourichi.
Soif de revanche
Au-delà du rôle des supporters dans les efforts des Fennecs, Kourichi estime que l’EN avait envie de prendre sa revanche après le match aller, où ils se sont sentis lésés par un pénalty injustifié. « Moi, ce penalty imaginaire à Ouagadougou (3-2), je ne l’oublie pas. Cela a été un handicap… On a évidemment joué sur le sentiment de révolte, et vous avez pu voir la générosité exceptionnelle dont ont fait preuve nos joueurs », confie Kourichi. Et pourtant ce dernier reconnaît que « cette équipe du Burkina était un gros morceau. Ils nous ont ennuyé. Sur le match, on s’était dit que si on ne prenait pas de but, on allait se qualifier. La solidité défensive était la clé. Pour la manière, on repassera. Il fallait gagner, on l’a fait… »
Et le Mondial ?
Pour le Mondial 2014, Noureddine Kourichi est bien sûr optimiste, mais préfère modérer ses propos. Une chose est sûre c’est que le sélectionneur adjoint croit en son équipe et fera tout pour en extraire le meilleur. « Bien sûr qu’on a le potentiel de faire un bon Mondial au pays du football. Il faudra voir contre qui on va jouer. On aura le temps de réfléchir à cela dans les mois qui viennent. Mais un groupe est né, et il va pouvoir vivre encore pas mal d’années ensemble », assure Noureddine Kourichi. Sans oublier la solidité du groupe, un groupe qui joue pour l’Algérie et non pour lui-même. « Il y a une véritable osmose entre le staff et les joueurs. On a su faire comprendre à cette équipe qu’il n’y avait pas de stars. En Algérie, la star c’est l’équipe », estime-t-il.