La fortune suspecte de Mohamed Raouraoua déballée sur la place publique

Redaction

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Derrière l’image de l’homme consensuel qu’il donne, Mohamed Raouraoua, le président de la Fédération algérienne de football, cache en lui un personnage controversé. Le président de la Fédération algérienne de football est tellement louche et  mystérieux qu’il se retrouve aujourd’hui accusé  de rouler « sur l’or » grâce à une fortune aux origines suspectes.

Dans une série d’articles consacrés au premier responsable de la FAF, le quotidien « Mon Journal » est longuement revenu sur ce qui s’apparente à une véritable fortune qu’aurait amassé Hadj-Raouraoua avant et pendant son installation à la tête de la FAF. Le directeur de ce quotidien, Hichem Aboud, a longuement analysé les « affaire louches » de Raouraoua. A commencer par un terrain acheté à Bab-Ezzouar. Cette assiette, achetée à Rachid Marif, ancien chef du protocole à la présidence de la République et actuel ambassadeur de l’Algérie à Rome en Italie, a servi à la construction d’une tour d’Affaires qui abritent, entre autres, des locaux de l’opérateur Nedjma. Cette dernière entreprise est, étrangement, le sponsor principal de l’équipe nationale et de la Fédération algérienne de football. Notre source fait aussi une autre révélation de taille : la tour de Mohamed Raouraoua a été construite par l’entreprise égyptienne Arab Contractors. Il se trouve que c’est cette même entreprise qui a construit le siège de la FAF et le centre d’entrainement des équipes nationales de Sidi-Moussa. Pis encore,  Samir Zaher, l’ancien président de la Fédération égyptienne de football (à l’origine de la guéguerre entre l’Algérie et l’Egypte en 2009) est actionnaire dans cette entreprise de BTP.

Les révélations de « Mon Journal » ne s’arrêtent pas là. On apprend aussi que le président de la Fédération algérienne de football aurait versé des pots-de-vin à un arbitre africain. Mohamed Raouraoua est également suspecté de recrutements « amicaux» au sein de l’encadrement de l’équipe nationale et de la FAF. Le parcours de Mohamed Raouraoua a été ainsi scruté par ce quotidien national qui le qualifie  « d’intrus » au sein de l’instance fédérale puisqu’il « n’a rien à voir avec le football ». Mohamed Raouraua aurait été, enfin, contacté pour répondre à ses accusations, mais ce dernier n’aurait pas donné une suite favorable à cette demande.

E. W.

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