La chronique sportive de Hadj Adlane
Le championnat de ligue 1 & ligue 2 entame sa troisième saison de professionnalisme, et le moins que l’on puisse dire, c’est que rien n’a changé dans le mode de fonctionnement de notre championnat, ni même dans les mentalités.
On se dit professionnels, mais dans nos réactions et nos réflexions, on demeure toujours amateurs. Pire, des clubs sont pris en otage par des dirigeants irresponsables, lesquels font tout et n’importe quoi sans avoir à rendre des comptes.
Dans ce travail, on s’intéresse à la valse des entraîneurs qui prend une allure inquiétante en ce début de saison, au point où le meilleur d’entre eux n’est même pas sûr de diriger deux matchs de suite.
Cela se banalise et devient même une mode. Ce réflexe de renvoyer l’entraîneur au bout de quelques journées, renseigne sur la qualité « des têtes pensantes qui dirigent des clubs de l’élite ». Ils ne se remettent jamais en cause. Ils se dédouanent toujours. Il en sera ainsi tant que des entraîneurs algériens et étrangers continueront par se laisser séduire par des présidents qui détiennent le pouvoir absolu.
Le cirque prendra fin le jour où des contrats dignes de ce nom seront signés et respectés par les deux parties. Il est nécessaire de s’entendre sur des objectifs bien tracés par rapport au budget, de mettre en place une stratégie ou un plan de jeu à moyen et long terme. Lorsque ce jour arrivera, l’une des deux parties qui faillira à ses devoirs et engagements, devra payer très cher. Cela donnera à réfléchir a ceux qui courent plus vite que leur ombre.
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