Rafik Djebbour : « Un Algérien reste un Algérien. Qu’il soit né à Tokyo, New-York, Helsiniki ou Paris »

Redaction

Rafik Djebbour signe et persiste : « Il y a beaucoup à dire sur le cas des binationaux. Mais, je sais une chose : un Algérien reste un Algérien, peu importe son passeport. Qu’il soit né à Tokyo, New-York, Helsiniki ou Paris, ça ne change rien ». 

Dans une interview explosive accordée au site Web du magazine web Onze Mondial, le joueur algérien est revenu sur l’histoire des joueurs binationaux qui ont choisi de défendre les couleurs de l’Algérie.  Selon les déclarations de Djebbour, les joueurs franco-algériens sont et resteront toujours des joueurs algériens. « Le cœur reste le même avec une culture unique, un attachement au pays et des traditions. Grâce à ces gars, les Franco-Algériens se laissent plus facilement tenter par l’idée de rejoindre les Verts. C’est beaucoup moins risqué de venir en Algérie désormais. On allie choix sportif et choix du coeur sans problème. En portant le maillot de la sélection, c’est une possibilité élevée de jouer des CAN et des Coupes du monde », a-t-il analysé dans cette interview.

Djebbour n’omet pas de reconnaître dans cette interview que des joueurs comme Feghouli ou Brahimi auraient pu facilement intégrer l’équipe de France. « Des garçons comme Feghouli, Brahimi, Bentaleb ou Ghoulam auraient pu facilement attendre leur tour en équipe de France, mais ils ont fait un autre choix. Dans un moment de doute, tu te retournes vers des gens plus justes qui ne te jugent pas sur des préjugés. L’Algérie ne peut que s’en réjouir », a expliqué encore l’ancien joueur de l’Olympiakos qui a disputé deux Coupes du Monde avec l’Algérie.

« La France ne donne plus l’amour du maillot. Mais, c’est à l’image de ce qui se passe dans la société avec des débats non résolus. On s’interroge sur plein de choses, le pays est en chantier. On ne se reconnait plus dans certaines lois créées, il y a 200 ans, et plus adaptées à la société actuelle », conclut celui qui a été formé à l’AJ Auxerre.