Les trois opérateurs GSM se préparent à la migration vers le réseau 3G et doivent faire face à la difficulté de densification du réseau .
Le développement des infrastructures réseau en vue du lancement de la téléphonie mobile 3ème génération (3G) se fait dans la plus grande discrétion.
Les trois opérateurs téléphonique Djezzy, Mobilis et Nedjma ont adopté une démarche prudentielle.
Les nouveaux services, tels que l’Internet mobile, ne seront disponibles qu’après la migration des réseaux GSM/GPRS vers les réseaux 3G (UMTS ou HSDPA). Les opérateurs de la téléphonie mobile devront consentir à des efforts supplémentaires ainsi que de nouveaux investissements sur les infrastructures physiques pour assurer un service Data de qualité.
Certains grands centres urbains sont déjà saturés par le réseau GSM.
Le cahier des charges relatif à la 3G est «fin prêt » depuis le début de l’année, selon l’ex-ministre de la Poste et des technologies de l’information et de communication (MPTIC), Moussa Benhamadi.
Les opérateurs de la téléphonie mobile procèdent, quant à eux, à des tests expérimentaux de la technologie et des mises à jour des stations-relais. La migration qui s’effectue actuellement est basée seulement sur une « utilisation maximale » de l’infrastructure existante du réseau GSM.
Le densification du réseau : un problème ?
Un défi majeur se présente pour les trois opérateurs, il faut étendre le réseau haut débit mobile notamment dans les centres urbains à forte densité d’abonnés. Ces derniers doivent implanter un nombre très important de sites radioélectriques et de préférence de type UMTS afin de permettre à leurs abonnés de disposer des services « Data » avec la qualité requise par la 3G.
« On compte environ 15.000 BTS que se partagent les trois opérateurs de la téléphonie mobile en Algérie (Mobilis, Djezzy et Nedjma).
Le nombre de ces stations relais devrait considérablement augmenter avec le lancement de la 3G », soulignait Ahmed Hamoui, expert en télécommunications dans l’une de ces communications sur les sites radioélectriques.
Cette situation est le fait du caractère ultra-concurrentiel du marché de la téléphonie mobile en Algérie.
« Pourtant, les opérateurs gagneraient à travailler ensemble », estime Ahmed Hamoui, notamment pour pallier les difficultés sur le terrain et accéder plus facilement aux sites radioélectriques.